Patrimoine et Traditions

patrimoine naturel

Le lavoir

Gastes est riche d'un petit patrimoine bâti mais surtout d'un patrimoine naturel. Il fait revivre ses traditions à l'occasion d'évènements ayant pour thème la vie à la campagne au 19ème siècle.

Son histoire

La commune de Gastes est sur l'ancienne voie romaine Camin Harriaou qui reliait Bordeaux à Dax.

La paroisse de Gastes, au 18e siècle, est appelée la parrochia d'Ucera, du latin ilex/ilicis, que l'on peut traduire par "lieu couvert de houx". Le toponyme Gastes, quant à lui, est attesté dès 1299.

Son patrimoine bâti

L’église de Gastes, d’époque médiévale, est dédiée à Sainte Quitterie, comme la fontaine miraculeuse de la commune.

Sainte Quitterie, qui donne son nom à l’église du village, est une sainte locale. Refusant la main de Germain, l’exécuteur des basses œuvres de son père, sainte Quitterie s’enfuit à Aire-sur-Adour. Elle se déguise en cavalier pour échapper aux sollicitations du prétendant et à la colère de son père. Sa fugue intervient peu de temps après sa conversion au christianisme et son vœu de chasteté. Germain finit par la retrouver et devant sa résistance la décapite. En touchant terre, sa tête fait jaillir une fontaine. Quitterie prend alors sa tête dans ses bras et la dépose en haut du plateau du Mas, où se trouve aujourd’hui son sarcophage. Ainsi meurt sainte Quitterie en 478.

L’église de Gastes, est un édifice à un vaisseau unique lambrissé, terminé par une abside à trois pans et précédé d’un clocher-porche.

L’église Sainte-Quitterie est remaniée au XIXe siècle, comme nombre  d’églises du canton. C’est de cette époque que date le clocher-porche.

Son patrimoine naturel

Une nature riche protégée

L’atout majeur de Gastes est son lac : le lac de Parentis-Biscarrosse, dit lac Sud, d’une superficie de 3 540 ha.

Ce lac enchante d’emblée le regard par la surprenante clarté de ses eaux et par l’omniprésence de la forêt qui ici s’est imposée partout depuis longtemps. Sa plage, paradis des familles, ses ports, fréquentés par les passionnés de nautisme et les pêcheurs, ses zones humides, refuge de la faune et « jardin » d’une flore emblématique de ces zones préservées, sont des joyaux naturels et protégés.

Ce lac a connu ses heures de gloire dans les années 1930, lorsque l'aéropostale y essayait ses hydravions (aujourd’hui encore, le lac est survolé par des hydravions), puis de nouveau en 1954 avec la découverte d'une nappe pétrolifère encore exploitée de nos jours. 

Le territoire de Gastes se caractérise par la présence de grandes zones naturelles remarquables, protégées au titre d’un site Natura 2000, d’un site inscrit et de cinq Zones Naturelles d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et d’une Zone de Préemption au titre des Espaces Naturels Sensibles.

A Gastes, l’amour de la nature et sa protection prennent parfois un aspect inattendu. En 1985, deux chasseurs de bécassines fondèrent une association de chasseurs gestionnaires de l’environnement lacustre du Born (ACGELB) qui entretient près de 100 hectares de prairies humides, en bordure de lac en collaboration avec les municipalités concernées, la fédération départementale des chasseurs des Landes et d'autres collectivités.

Des vaches de race Highland Cattle sont arrivées en pacage. La rusticité de ce bétail est telle qu’elle ne demande pas d’entretien spécial. Pour découvrir la faune, la flore, l'environnement  très particulier et protégé des zones humides, des ballades de découverte sont organisées en été. 

Les traditions

Au 19e siècle, la vie paysanne était rythmé par des fêtes, rassemblements liés au calendrier des travaux agricoles, tel que la battère (récolte du blé), le gemmage, la confection des croix de la Saint Jean, le tout animé par des repas conviviaux et des danses traditionnelles. Ces événements marquants reprennent vie à l'occasion de fêtes organisées par l'Association D'auts Cops, autour de son jardin aux légumes oubliés, tout au long de l'année.